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Chronique de Anthology IV : The Tragedy Of Nerak
- Prologos - audio
- Act I : Spring - audio
- Scene I : A slow vertigo... - audio
- Scene II : Sophrosyne - audio
- Act II : Summer - audio
- Scene I : Utopia - audio
- Scene II : Hubris - audio
- Transe H.L. 2 - audio
- Act III : Autumn - audio
- Scene I : Genesis - audio
- Scene II : Dystopia - audio
- Act IV : Winter - audio
- Scene I : Nemesis - audio
- Scene II : ...The harsh verdict - audio
- Epilogos - audio
Akphaedzya est un groupe que l’on pourrait classer dans le métal progressif à première vue, mais ce serait très réducteur. On pourrait peut-être les comparer à Diablo Swing Orchestra et encore.
Le groupe fait de la tragédie grecque sa source d’inspiration, concept album mélangeant du métal, du progressif, du classique, du jazz et bien d’autres références.
Il s’agit également de quatre musiciens talentueux. Écoutez simplement le chant, les claviers, et vous comprendrez que ce groupe là n’a pas fait ses classes musicales sur du Punk mais plus au conservatoire. Les percussions sont brillantes, la basse et la guitare font merveille, bref c’est de la vraie musique.
Après on aime on pas. Il vrai que le groupe va vous balader dans des univers musicaux très variés, passer du métal au jazz sur Sophrosyne, partir en vrille sur Utopia, jouer magnifiquement du classique romantique au piano sur Transe, faire du gros rock sur Genesis, débrancher les prises avec le début de Dystopia, violon, guitare acoustique et chant en première ligne, des rythme andalous sur The Harsh Verdict et ainsi de suite.
Rien de confortable pour l’amateur de pop bien sage assurément. Le fan de métal progressif ayant une oreille un peu musicale devrait par contre se régaler. Bref un album pas reposant du tout pour le cerveau, aucun repère auquel se raccrocher, chaque morceau va vous surprendre tout en maintenant sa ligne conceptuelle cohérente.
The Tragedy Of Nerak se situe dans la continuation de Anthology II, Link For the Dead Trinity, premier album sorti en 2008. Ne me demandez pas l’histoire, je ne la connais pas et faute de livret... Les textes doivent mériter le détour.
Ne comptez pas mettre cet album en musique de fond, à l’apéritif avec vos amis. Déjà vous perdrez sans doute quelques amis, ou vous serez définitivement classé dans les excentriques si ce n’était pas le cas, ensuite ce serait gâcher. Il faut se plonger dedans, une fois, deux fois, trois fois, car chaque écoute vous fera découvrir le petit quelque chose qui vous avait échappé la fois précédente.
Alors à écouter ? Assurément ! A recommander également, mais à un public averti.
Rédigé par Neoprog le 22/04/2012